Bibouille

FÉERIES DE L’ÉTRANGE

Publié le 28/11/2023 | Grand angle

À la période de Noël, et particulièrement en Alsace, on a souvent le mot « féerie » à la bouche : « la féerie de Noël », « pour un Noël féerique »… Mais d’où vient cette habitude ? Initialement, comme vous le savez peut-être, la féerie et le peuple des fées sont issus des cultures celtiques et nordiques. D’elles, on a gardé au fil des siècles l’idée de lumières, de magie, de merveilleux. Bibouille décide de (re)plonger dans le pays des fées : qui sait, peut-être que ce Noël-ci, nous en croiserons une…

ENTRETIEN AVEC JEAN-BAPTISTE MONGE, ARTISTE SPÉCIALISTE DU PETIT PEUPLE

À défaut de pouvoir rencontrer les fées, gnomes, leprechauns et autres créatures du « petit peuple », il les peint, les dessine, et fertilise l’imaginaire des petits et grands depuis plusieurs décennies. Toujours passionné, toujours simple et accessible, il aura suffi d’un mail pour obtenir un rendez-vous téléphonique deux jours plus tard : le tutoiement est de mise et la magie aussi, pour celui qui prône l’émerveillement devant le merveilleux.

POURQUOI LES FÉES ?

Je viens de Bretagne, et ma mère était bretonne de souche. J’ai eu droit à la Légende de la mort d’Anatole le Braz, à l’Ankou, aux korrigans, aux légendes bretonnes…

Et puis j’ai grandi avec les films fantastiques des années 70, comme Willow. J’ai toujours été plus fantasy que fantômes, je trouve les légendes bretonnes dures, très dark. La légende arthurienne m’ennuie par exemple, j’ai toujours préféré le côté celtique anglosaxon où l’on retrouve les fées et le petit peuple. À 17 ans j’ai découvert Pierre Dubois, écrivain elficologue (il a créé ce mot) : à l’époque il faisait une émission sur la météo et sur les fées, le petit peuple, c’est à ce moment-là que j’ai plongé dedans et que je n’en suis plus ressorti. Les pixies, les gnomes, les gobelins et les fées m’accompagnent toujours. En Alsace vous en avez aussi, des kobolds, des nains des mines, des lutins et des farfadets de toutes sortes mais avec souvent des noms pas si simples à prononcer comme par exemple le Schelle Manala ou petit bonhomme aux clochettes qui annonce en général de bonnes vendanges !

EST-CE QU’ON PEUT DIRE QUE TU T’INSCRIS DANS LA PEINTURE FÉERIQUE NÉE SOUS L’ÉPOQUE VICTORIENNE ?

C’est vrai que l’époque victorienne fut une période très riche et qui me touche beaucoup, la peinture a vraiment pris un tournant différent à cette époque avec les préraphaélites, et l’illustration ne fut pas en reste avec la naissance d’illustrateurs comme Arthur Rackham, Edmond Dulac ou encore John Bauer qui m’ont d’ailleurs beaucoup inspiré. À cette époque, les artistes travaillaient autour du merveilleux comme si c’était une réalité, il y avait des cabinets de curiosité, le théâtre féerique avec des costumes incroyables, à l’époque on y croyait vraiment !

Durant la période victorienne la féerie a retrouvé une place de choix qui avait été occultée par la religion, elle a traversé les siècles, car elle est sans âge et de toutes les époques.

ON NE S’EN LASSE JAMAIS, DU PETIT PEUPLE ?

Non, j’adore ça (rires). Je trouve qu’il n’y a pas d’idée d’époque ou de contemporain dans le merveilleux, il n’y a pas de lassitude. Il me faudrait plus que dix vies pour faire tout ce que j’ai envie de faire là-dessus.

QU’EST-CE QUE LES FÉES RACONTENT DE NOTRE RAPPORT À LA NATURE ?

Ce rapport est très important, notamment dans le folklore celtique qui est lui-même très habité par la forêt et dont le lien à la nature est d’une dimension sacrée. Dans les illustrations du petit peuple, on est souvent dans la forêt, le bois, les ruisseaux, les arbustes et les baies, de mon côté j’ai aussi raccordé ça à un univers plus animalier, parce que ça me touche, parce que j’adore les animaux. Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau que les animaux, le monde animal m’émerveille, si j’avais dû faire autre chose de ma vie j’aurais fait de la photo animalière.

AS-TU DÉJÀ CROISÉ DES FÉES ?

Je dois en voir du coin de l’oeil mais je ne me rappelle pas d’elles… Du coup je les dessine (rires) !

POURQUOI C’EST IMPORTANT, DE DESSINER DES FÉES ?

Parce que je n’en rêve pas assez je pense (rires) et les gens non plus, ils ne voient plus le merveilleux. À cause du quotidien, on se tourne trop vers nos petites vies, on finit par être auto-centrés et les réseaux sociaux n’aident pas. Les gens n’imaginent pas assez.

La fantaisie, la SF, permettent d’imaginer. En t’ouvrant au fantastique et au merveilleux, l’univers devient tout à coup beaucoup plus vaste, l’esprit s’élargit, ça permet de rêver, de laisser un instant de côté toute la banalité et le conformisme de notre société, et c’est important, c’est vital de rêver.

ALLER PLUS LOIN

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C’EST PAS BEAU

Si, quand on parle de fées, on a souvent le sourire aux lèvres et on pense à l’enfance, c’est qu’on a aussi oublié les monstres effrayants de nos cauchemars.

Les êtres féeriques sont vraisemblablement tous des incarnations des divinités de la Nature de l’Antiquité et des croyances païennes. Le monde de la féerie est moins naïf qu’il n’y paraît : n’allez pas contrarier un korrigan et gare à vous si vous surprenez une fée sans qu’elle vous ait permis de la regarder ! Le peintre et illustrateur Erlé Ferronnière affirme ainsi : « La féerie est tout sauf ce qu’elle montre ». Si les fées, au cours des évolutions des croyances et des contes, ont fini par être représentées en vieilles femmes bienveillantes (la marraine bonne fée) ou belles et pures jeunes filles (la fée Clochette, la dame du Lac), elles sont initialement décrites comme des êtres sauvages et implacables, dont la vision du monde exclut la morale.

Ainsi Titania, la reine de fées dans Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, subit la vengeance de son époux et, trompée, folâtre avec une créature à tête d’âne en s’adonnant à des moeurs douteuses. Morgane, demi-soeur du roi Arthur, tante de Mélusine et reine d’Avalon est éprise de pouvoir et de liberté. Fée habile et manipulatrice, élève préférée de Merlin, elle use souvent de ses pouvoirs à des fins maléfiques. Enfin, le célèbre anthropologue W.Y. Evans-Wentz, a visité l’Irlande, les Highlands écossais, la Bretagne, le Pays de Galles, les Cornouailles et l’île de Man au XVIIIe siècle pour recueillir des histoires sur les fées des habitants qu’il a rencontrés. Il a appris que les habitants de ces régions pensaient qu’il existait un lien étroit entre les fées (également connues sous le nom de Fair Folk) et les morts.

 

RIDEAU !

La féerie est un genre théâtral qui connaît ses plus grands succès au XIXe siècle en France, mais elle a irrigué, pendant et après, nombre d’auteurs et de poètes qui font notre culture.

MAESTRO

La féerie trouve ses origines dans les ballets de cour de la Renaissance et dans la comédie-ballet. Elle se développe dans la première moitié du XIXe siècle, puis, à partir des années 1860, se rapproche du spectacle en employant des moyens toujours plus importants en termes de machines, d’accessoires et de costumes. Il donne également lieu à des féeries musicales, proches de l’opéra ou de l’opérette, comme Le Roi Carotte d’Offenbach (1872). Des auteurs comme Charles Nodier, Victor Hugo, George Sand et Gustave Flaubert (avec Le Château des coeurs de 1880) s’intéressent à la féerie, et des critiques tels que les frères Goncourt en remarquent le potentiel littéraire.

MAIS QUE DEMANDE LE PEUPLE

Toute féerie se caractérise d’abord par son caractère non élitiste. Il s’agit d’un divertissement populaire, dénué de toute prétention intellectuelle ou artistique, dont la fonction première est de susciter l’émerveillement.

UN LABORATOIRE

Indifférent aux impératifs de la représentation du réel et de la vraisemblance, ce genre théâtral s’émancipe des règles traditionnelles. La féerie multiplie les expérimentations dramaturgiques et Jean-Claude Yon, historien français spécialiste de l’opéra du XIXe siècle, a par ailleurs souligné son extrême « transversalité » et sa capacité à « pratiquer le mélange des genres ». Au XIXe siècle, ce théâtre devient à sa façon un laboratoire de la modernité.

 

VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE FOLIE ?

Contre toute attente, le meurtre et la peinture féerique ne sont pas incompatibles.

Dans un sous-bois constellé de champignons et de fleurs mauves, la reine des fées est endormie, veillée par de minuscules lutins volants. Peuplés de créatures magiques détaillées avec la précision d’un miniaturiste, les tableaux de Richard Dadd font de lui le principal représentant d’un genre singulier : la peinture féerique.

Interné 42 ans après le meurtre de son père, il a laissé derrière lui une oeuvre onirique inclassable. Dans l’asile-quasi-prison de Bedlam puis dans le nouvel établissement de Broadmoor, l’artiste n’a peint que pour lui-même : pas d’audience, pas de fans, pas de mécènes et très peu de contacts. Nicholas Tromans, historien et auteur de sa biographie, raconte ainsi : « La peinture de Dadd est un fascinant mystère. Il entretenait un univers mental clos, aux références culturelles inattendues, dont le sens reste toujours incertain. »

Une de ses oeuvres fantastiques a cependant été achetée par le Louvre en 1997 : il s’agit du fameux sommeil enchanté de Titania, tiré du Songe d’une nuit d’été.

Richard Dadd a eu le rare privilège d’avoir sa nécrologie publiée quarante-trois ans avant sa mort, à l’âge de 26 ans, par l’Art Union of London : « Feu Richard Dadd. Hélas ! c’est la formule que nous devons accoler au nom d’un jeune homme de génie qui promettait de faire honneur au monde, car, bien que la tombe ne se soit pas véritablement refermée sur son corps, nous devons le classer parmi les morts ».

 

PIERRE DUBOIS ET L’ELFICOLOGIE

Oui, le Pierre Dubois qu’écoutait Jean-Baptiste Monge comme il nous le révèle dans son entretien ! Le même Pierre Dubois qui déclarait dans une interview au journal Le Monde : « L’elfe, c’est celui qui te dit : Fuyons, le monde d’ici n’est absolument pas possible à vivre ! »

Plus que d’imprévisibles et bienveillantes petites fées, se sont les arbres de la forêt des Ardennes qui se sont penchés sur le berceau de Pierre Dubois… Du jardin à la cuisine en passant par les films de Tarzan, il cherche durant toute son enfance à rencontrer « l’esprit de la forêt ». Doté d’un bon coup de crayon, il devient illustrateur puis collecte des légendes locales qu’il rassemble et partage à la radio et à la télévision : sa passion devient publique et sa carrière est lancée. C’est à lui qu’on doit le retour de l’intérêt pour les fées en France, et l’invention de l’elficologie – à l’origine une simple blague devenue une philosophie de vie !

Ses grandes encyclopédies sur le petit peuple sont considérées comme ses ouvrages majeurs. Elles présentent des centaines de fées, de lutins et d’elfes avec des fiches signalétiques détaillant leur façon de vivre, leur nourriture et leurs occupations, et des illustrations réalisées par Claudine et Roland Sabatier. Elles appuient l’importance d’une conscience magique enfantine dépourvue des notions de hiérarchisation ou de préférence, et incitent à conserver cette vision du monde.

 

POSER UN REGARD D’ENFANT SUR LE MONDE

Après que la définition de l’elficologie s’est fait connaître, Pierre Dubois reçoit des lettres d’enfants qui lui demandent « comment devenir elficologues », jusqu’à une centaine par an. Il écrit à leur intention l’ouvrage Leçons d’elficologie, paru en 2006.

Dans l’introduction de ce livre, présenté comme un manuel scolaire, il encourage les enfants qui s’ennuient à l’école à laisser leur imagination s’exprimer dans la marge de leurs cahiers, comparant cette marge à « la haie et la lisière des autres mondes : des royaumes enchantés ».

 

LA PISCINE

Depuis des siècles, des contes et légendes de fées ont façonné l’île de Skye au large de l’Écosse et restent profondément ancrés dans ses paysages.

Situées au pied des montagnes Black Cuillin, les Fairy Pools (littéralement : bassins des fées) sont des successions de piscines cristallines et de cascades aux couleurs saisissantes qui transportent les voyageurs dans un univers enchanté. Et non, les fées ne résidaient pas là, et il n’y a aucune légende autour de ce lieu au nom si charmant, bien qu’il ressemble à un paysage de J.R.R. Tolkien. C’est sûrement l’atmosphère quasi surnaturelle provoquée par les brumes épaisses et la végétation particulière (mousses, bruyères, etc.), qui est à la base de ce surnom.

 

Zoom sur…

ROBERT KIRK ET LA VENGEANCE DES FÉES

On n’entre pas si facilement dans le monde des fées…

Robert Kirk était un pasteur et érudit gaélique auteur de La République mystérieuse des elfes, faunes, fées et autres semblables. Ce travail de documentation autour du « petit peuple » (elfes, gnomes, fées & autres créatures) réalisé entre 1691 et 1692 dans les Highlands écossais, est considéré comme l’ouvrage de référence en matière de fées. C’est l’écrivain Walter Scott (Ivanhoé) qui en publie une première version plus d’un siècle plus tard, tandis qu’Andrew Lang (poète écossais) lui donne son titre en 1893 (en anglais : The Secret Commonwealth).

Robert Kirk décrit les fées comme des êtres semi- liquides et faits de lumières, dont la nature se rapprocherait de celle des nuages, et visibles seulement pour qui dispose d’une « seconde vue ». On pourrait cependant les entr’apercevoir plus facilement au crépuscule. véritablement refermée sur son corps, nous devons le classer parmi les morts ».

 

Imagine…

Nous les imaginons nous ressembler, dans notre monde vivre cachées. Mais peutêtre sommes-nous ces chapardeurs qui n’osent pas cohabiter. Nous évoquons ces créatures pour quelques méfaits incongrus, ou comme auteures de trouvailles inattendues. Elles se tordent d’ailleurs sûrement de rire, lorsque leurs secrets nous cherchons à découvrir.

Mais cette part d’incertitude qui nous fait peur, c’est pourtant elle qui nous rend rêveur. Ces créatures de magie animées, n’avons-nous pas seulement pour désir de les rencontrer ?

Orane Danet

 

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