VERTIGE
Publié le 05/01/2021 | Grand angle

On n’est pas un magazine de décoration d’intérieur. On n’est pas davantage un magazine de jardinage.
Pour autant, en ces temps de disette sociale et d’avenir-à-peu-près, accueillir chez soi des individus faits de feuilles et de racines dont les seuls besoins se réduisent à de l’eau, de la lumière et quelques compliments (oui, oui !), peut se révéler une inégalable source de joie. En bonus, ça éduque les enfants et leur apprend à s’occuper d’un autre être vivant.
C’est parti !
COMMENT CHOISIR ?
LES PLANTES FRILEUSES
En hiver, on allume le chauffage, sauf si on a une isolation incroyable ou qu’on se lance dans l’ascétisme. Malheureusement, beau- coup de plantes souffrent de la chaleur diffusée par les radiateurs ou les cheminées. Voici quelques frileuses que ça ne dérange pas plus que ça.
L’HOYA : L’Hoya ne donne pas d’importance à la chaleur, c’est une liane qui forme des tiges retombantes longues jusqu’à 1 mètre ! Ses fleurs délicates paraissent être faites en porcelaine.
LE YUCCA : Ou encore : Yucca elephantipes ou yucca géant. Le yucca est une plante toxique pour les animaux domestiques. Il ferait partie en revanche des plantes dépolluantes, notamment contre le monoxyde de carbone.
LE SAINTPAULIA : Ou encore : Violette du Cap. Le saintpaulia se cultive en intérieur seulement, dans un environnement où la température est comprise entre 18 et 25 °C.
LES PLANTES DROMADAIRES
En plein cagnard à plus de 45°C, le droma- daire peut passer plus d’une semaine sans boire une goutte d’eau. Et non, sa bosse n’est pas remplie d’eau (mais ceci est un autre sujet). C’est pareil pour certaines plantes. Une qualité qui se révèle pratique pour les novices, les étourdis, ou celles et ceux qui partent souvent de chez eux.
L’ÉPINE DU CHRIST : Ou encore : Couronne d’épines, Paliure épineux, Argalon L’hiver, vous ne l’arroserez pratiquement pas !
LA CEROPEGIA WOODII : Ou plus simplement Ceropegia. Une curieuse plante grasse dont les petites feuilles en cœur, aux reflets argentés, sont alignées sur de longues tiges fines et pendantes. Idéale au rebord d’un haut meuble !
LES TRADESCANTIA ET SCINDAPSUS : Ce sont les incontournables « misères » de nos grands-mères, se disputant les étagères et rebords de fenêtre. Multipliez aisément leurs tiges dans un verre d’eau pour en faire profiter voisins et amis.
LES PLANTES ANTI-ENFANTS
(Et du coup, généralement, anti-animaux domestiques). La nature n’est pas à notre service et la nature est bien faite. Mélangez ces deux phrases et ça donne tout un tas de plantes d’intérieur dites « toxiques » qu’il vaut mieux éviter si vous avez des enfants en bas âge prêts à boulotter tout ce qui passe au niveau de leur bouche.
LA SANSEVERIA : Ou encore : Langue de belle-mère. Un grand classique des plantes dites « increvables », la langue de belle-mère peut survivre à à peu près tout mais ceux qui essaient de la manger n’y survivront pas.
LE CALADIUM : Ou encore : Oreille d’éléphant. En cas d’ingestion, le caladium provoque des brûlures graves de la bouche voire une suffocation. La nature a ses règles que la raison ne doit pas ignorer !
L’ALOE VERA : Si plein de vertus soit-il pour les adultes (en crème, en jus, etc), ses vices se disputent pour les enfants. Éruptions cutanées, inflammations… On vous passe les détails. …Et plein d’autres, n’hésitez pas à vous renseigner, et oubliez le laurier rose !
LES PLANTES VAMPIRES
Certaines plantes n’ont pas besoin de beau- coup de lumière. C’est pratique quand on n’a pas tous les moyens de s’offrir un duplex avec baie vitrée.
LE DRACAENA : Ou encore : Arbre du dragon, dragonnier, sang de dragon. Il vient des îles et symbolise la défense. Il en existe plus de 40 espèces !
LE PÉPÉROMIAS : Le pépéromias cultive de larges feuilles qui déclinent différents tons de vert. Une lumière douce lui convient pour se développer. En effet, ses feuilles délicates craignent une exposition directe du soleil.
L’ADIANTUM FRAGRANS : Les fougères aiment l’ombre, l’humidité et la fraîcheur. L’Adiantum fragrans ne fait pas exception à la règle. Cette plante qu’on surnomme les cheveux de Vénus sera parfaite dans une salle de bains sans fenêtre !
LES PLANTES QUI NE MANQUENT PAS D’AIR
Les facultés de dépollution des plantes d’intérieur sont connues depuis 1989. Bill Wolverton, un ingénieur de la Nasa, fut le premier à étudier la capacité d’absorption de plusieurs composés chimiques par les végétaux. Ses recherches ont contribué à établir la notion de qualité de l’air intérieur.
LE CHLOROPHYTUM COMOSUM : Ou encore : chlorophytum. Partie aérienne, racine et tubercule… toute la plante est dépolluante et supporte toutes les conditions de culture. Un champion !
LE LIERRE : En plus d’être beau et résistant, le lierre s’avère redouta- blement efficace. Vous pouvez en mettre dans toutes les pièces de la maison.
L’ANTHURIUM ANDRAEANUM : Ou anthurium tout court. La Nasa le classe en deuxième position pour la dépollution de l’ammoniac, rien que ça.
• OÙ LES TROUVER ?
Privilégiez les boutures entre voisins et amis (rien de plus simple et YouTube regorge de tutos explicatifs) car encore une fois la nature est bien faite ! Sinon, sont régulièrement organisés des marchés aux plantes dans les villes et villages, à des prix tout doux.
ARROSAGE
• Enfoncez votre index (ou un autre doigt, peu importe…) jusqu’à la moitié dans la terre. Si la terre est sèche, c’est qu’il est l’heure d’arroser.
• La plupart des plantes ne supportent pas l’eau stagnante. Pensez à vérifier qu’il n’en reste pas dans le fond des pots !
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