ÊTRE(S) ENSEMBLE
Publié le 12/11/2024 | Billet d'humeur

En lisant l’édito de Lucie je me disais qu’en ce moment, dans ma vie, résister c’est prendre de la distance. Ne pas appréhender ce qui me met à mal depuis plus ou moins longtemps de façon frontale.
C’est me muscler l’optimisme, c’est m’exercer l’amour, c’est me booster l’évasion.
Je constate que ma réaction aux crises géopolitiques et environnementales qui secouent le monde, aux crises sociétales qui nous divisent, à la crise d’adolescence de ma fille et à ma crise de la cinquantaine est de m’ouvrir à l’amour.
J’ai un impérieux désir d’aimer et d’être aimée en retour. Un intense besoin de connexion et de partage. Et la nécessité de rendre tout cela follement créatif.
Je me sens percer mon plafond de verre émotionnel, m’offrir des horizons, opérer une mue.
Je me sens une plante qui jaillit du béton et qui, de façon tout à fait inattendue, se trouve face à une congénère.
Je me sens éthérée, affranchie de gravité(s), et pourtant si substantielle, ancrée dans ce monde qui gronde.
Probablement un processus de résistance, un élan de vie, un espace où puiser de la force, peut-être pour imaginer d’autres façons d’être et être(s) ensemble.
Mais peut-être aussi une libération qui opère quelquefois lorsqu’on ne trouve plus la force de résister et que la seule issue est de lâcher prise.
Ne dit-on pas que quand le monde s’effondre l’Amour est notre refuge ?
Mais encore
Au moment où j’écris ces quelques lignes il fait gris, froid. Comme chaque année à cette époque, je rêve le…
À CORPS PERDU ?
J’ai si mal. Un jour sombre tu m’as écrit : « aujourd’hui je me suis lavé avec mes larmes ». Depuis une…
Maxime
LE MONDE DE DEMAIN Dans son édito Lucie évoque la part de déraison nécessaire au maintien d’un journal papier dans…
LE BILLET DE VALÉRIE DIETRICH
Quand au moment de la préparation de ce numéro Lucie nous a invités à nous questionner sur l’hospitalité, j’ai immédiatement…
À MES TANTES,
Mon collège idéal
Jouer est une véritable passion pour moi. Non pas jouer à un jeu de société, de cartes, de plateau ou…
DIS, ON JOUE ?
Depuis pas mal de temps, le Professeur Ouille se demande ce qui pousse notre société à survaloriser un passé abusivement…
La nostalgie tarifiée
En matière d’éducation, il est toujours dangereux d’écouter la parole d’un professeur, aussi Ouille fut-il. Car élever des enfants revient…
Tous ces « faut-il ? »
Salut, Je suis la fille de Valérie qui écrit habituellement ce billet d’humeur. D’ailleurs quand ma mère me lit les…
Le billet de la fille de Valérie Dietrich
Ma fille avait deux ans lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne souhaitait plus porter de jupe, ni de robe. Aujourd’hui elle…
Le billet de Valérie Dietrich
Il y a des jours où je me sens démunie, perdue, abattue. Des jours où je me demande pourquoi cette…
ELLE ET MOI
Dans son Grand Angle, Lucie, notre rédactrice en chef, nous parle des « mauvaises » herbes. De leur vivacité, leur…
Le billet de Valérie Dietrich : PARFOIS
Sites Internet, médecins, télévisions, affichages urbains, supérieurs hiérarchiques… Ce coup-ci, le Professeur avoue qu’il n’en peut plus de voir et…
Infantilités croisées
Pour moi, Noël ça représente plein de choses… C’est là que vous allez me dire : les cadeaux, le sapin…
Le billet de de le fifille de Valérie Dietrich : NOËL À MA FAÇON
Les vacances s’accompagnent de l’entrée dans un espace-temps bien particulier, propice au « rien faire ». Le professeur s’intéresse –…
L’urgence de ne rien faire
Des fois, c’est un dimanche gris et sans lumière et pourtant on se sent tellement bien chez soi, sur un…


