Le billet de Valérie Dietrich : PARFOIS
Publié le 16/03/2022 | Billet d'humeur

Dans son Grand Angle, Lucie, notre rédactrice en chef, nous parle des « mauvaises » herbes. De leur vivacité, leur impétuosité, leur authenticité… ou alors est-ce ma propre représentation de ces plantes sauvages et libres ?
Toujours est-il qu’elles portent en elles un souffle de vie puissant et une capacité à se développer, y compris dans des milieux qui leurs sont parfois hostiles.
Lucie évoque également le Petit traité du jardin punk, de Éric Lenoir qui nous invite à cultiver l’impertinence aussi bien dans la vie, que dans notre Éden végétal.
En effet.
Qu’il est impérieux de se dresser, de jaillir, d’agir.
Qu’il est doux, vivifiant, exaltant de contempler, d’aimer, de rêver, de créer.
Mais parfois le naturel, la sincérité, l’intégrité nous fragilisent, nous blessent, nous livrent en pâture.
Parfois aussi, refuser de se définir, de se caractériser, se classifier, se ranger nous expose à l’incompréhension, au jugement, au rejet.
Parfois encore, nous sommes parasités par notre supplément d’âme : trop sensible, trop délicat, trop émotif, trop humaniste.
Parfois toujours, pour ces raisons et pour d’autres inintelligibles, nous ne trouvons pas ou plus notre place dans la société des humains.
Alors, parfois, l’envie se tarie, l’énergie se délite, la flamme se consume.
Alors, parfois, la douleur ne nous quitte plus, envers et malgré tout l’amour des autres, des vôtres.
Alors, parfois, la nuit tombe et un petit soleil vient prendre sa place dans le ciel.
À toi, jolie Cerisette
À tes parents et à ta sœur.
Mais encore
Épilogue ?
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