J’AIME LA GALETTE
Publié le 06/01/2022 | Grand angle

Avec du beurre dedans ! Rappelez-vous quand vous étiez le plus jeune et que vous deviez aller sous la table pour distribuer les parts de galette à chacun… Bibouille se plonge dans cette tradition séculaire avec gourmandise et curiosité.
RECETTES POUR TOUSTES
3 RECETTES POUR 3 TYPES DE GOUR- MANDISES !
LA GALETTE FRANGIPANE : indémodable classique pour celles et ceux que l’amande fait fondre. Ajoutez-y une cuillère à soupe de rhum ou d’eau de fleur d’oranger, et quelques gouttes d’extrait d’amandes amères pour renforcer le parfum des amandes !
LA GALETTE AUX POMMES : à base de compote à faire vous-même, vous pouvez l’agrémenter de cannelle ou d’une gousse de vanille. Prenez de la pâte feuilletée inversée : c’est la plus croustillante !
LE GÂTEAU DES ROIS : belle et bien gonflée, cette brioche de Provence se parfume avec de la fleur d’oranger ou des zestes d’agrumes, et se décore avec des fruits confits et du sucre grains ou sucre perlé.
Vivant dans un pays de tradition chrétienne, nous connaissons l’épiphanie qui célèbre la rencontre des rois mages avec Jésus Christ sous la forme d’une galette des rois, fève et couronne à l’appui. Voici deux anecdotes moins connues.
• L’origine de la galette n’aurait rien de religieux et re- monterait sans doute aux Romains qui fêtaient les «Saturnales » après la mi-décembre. C’est une période de trêve où la puissance des maîtres sur leurs esclaves était suspendue. On s’offrait alors des présents et on parta- geait ensemble les arts de la table. Au moment du gâteau, une fève glissée à l’intérieur désignait le roi d’un jour !
• « Je serai deux fois roi », murmurait le petit Louis XIV en espérant trouver le petit ornement. Bien avant lui, Louis III, duc de Bourbon, offrait à des enfants pauvres une part de galette contenant la fève, les couronnait, les revêtait d’habits royaux, leur offrait de l’argent et les en- voyait à l’école, rappelle la Confédération nationale de la pâtisserie.
ROULE GALETTE
Tout le monde a lu ces petits livres cartonnés créés en 1931 par Paul Fauché. On ne le sait pas toujours, mais les éditions du Père Castor sont à l’origine des livres de jeunesse que l’on connaît aujourd’hui. L’éditeur faisait partie du mouvement d’éducation nouvelle, une sorte « d’auto pédagogie » qui voulait que l’enfant soit actif dans l’apprentissage de sa lecture. Il crée donc des livres pour qu’ils soient lus non par les parents, mais par les enfants eux-mêmes. C’était de la lecture novatrice bon marché, donc pour tous.
Roule galette est l’adaptation d’un conte traditionnel russe raconté par Natha Caputo sur des images de Pierre Belvès.
« La galette a été mise à refroidir sur le rebord de la fenêtre, mais elle s’ennuie vite… et se fait la malle. La galette roule et déroule un ruban blanc au fil des pages et de ses rencontres avec les animaux, avant de se faire croquer par le rusé renard. »Les dessins sont intemporels et les enfants chantent avec joie la ritournelle de la galette. Un vrai régal !
IMAGINE
Une si petite fève, cachée dans une si grande galette. Perdue au milieu d’un champ de frangipane, elle attend patiemment qu’on vienne la trouver. On se demande souvent : pourquoi une si grande galette, pour une si petite fève ? Et pourtant, on la cherche comme on chercherait un trésor. Car oui, cette fève, c’est le trésor du mois de janvier.
Si en décembre on le trouve sous le sapin, en février à la chandeleur… Pour janvier, c’est cette si petite fève, dans cette si grande galette.
Orane Danet
Mais encore

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