À CORPS PERDU ?
Publié le 04/03/2025 | Billet d'humeur

Au moment où j’écris ces quelques lignes il fait gris, froid.
Comme chaque année à cette époque, je rêve le printemps.
A chaque percée de lumière j’entrevois le bout de ce tunnel d’obscurité que sont l’automne et l’hiver en Alsace.
Alors quand ce numéro nous demande de nous projeter
à la belle saison, celle de toutes les renaissances, et de
surcroît sur la thématique des « corps fous » je cours, je
vole… je m’y ébroue !
Pas plus tard que samedi dernier, je partageais un verre
en terrasse avec des amis, en après-midi, pour profiter
de quelques rayons de soleil. Je déplaçais en extérieur une réunion pour ne rien rater de cette percée lumineuse en me demandant, comme chaque année me semble-t-il, si le retour de la lumière, de la douceur aurait la même saveur si nous n’en étions pas privés de novembre à mars. Probablement.
En revanche, toujours me semble-t-il, le corps n’a de saison que la sienne, celle de sa propre évolution, celle de son avancement dans l’âge, celle de sa santé mentale et physique. Un corps en mouvement parle de vitalité, d’envie, de désirs. Je ressens encore davantage cela depuis que j’ai remis en mouvements le mien.
Ma fille est grande à présent, je peux à nouveau me rendre
à des concerts quand je le souhaite, sans que cela appelle une logistique coûteuse ou parfois angoissante. Le week-end, je pars me promener seule, en écoutant de la musique (comme je l’ai tant fait) lorsqu’elle est occupée à faire ses devoirs, ou à voir ses amis.
J’ai recommencé à faire du sport quasi quotidiennement pendant qu’elle révise ou se détend… autrement dit je sens revivre mon corps, je me sens revivre dans mon corps, et finalement, quel que soit l’âge, la sensation de renaissance est la même.
Je (re)commence à me sentir autant « en place » que lorsque je nageais une heure trente quotidiennement il y a vingt ans. Je (re)ssens ma vitalité. Je re(ssens) ma force. Je me sens alignée et surtout je me sens libre. Je me sens vivre.
Valérie Dietrich
Mais encore

Jouer est une véritable passion pour moi. Non pas jouer à un jeu de société, de cartes, de plateau ou…
DIS, ON JOUE ?

L’édito de Valérie Dietrich Paru dans Bibouille #68 Depuis ma sortie de cette période de l’enfance où je me…
Questions de fille(s)

J’ai si mal. Un jour sombre tu m’as écrit : « aujourd’hui je me suis lavé avec mes larmes ». Depuis une…
Maxime
Mon collège idéal

PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS Pour certains, la forêt est un lieu sécurisant, loin de la ville et de ses tumultes….
Le billet de Valérie Dietrich : PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS

Salut, Je suis la fille de Valérie qui écrit habituellement ce billet d’humeur. D’ailleurs quand ma mère me lit les…
Le billet de la fille de Valérie Dietrich
ÊTRE(S) ENSEMBLE

Je sais rarement à l’avance ce que je vais raconter. De quoi va parler mon prochain billet. Ce n’est qu’au…
Tant va la cruche à l’eau…
Épilogue ?

LE MONDE DE DEMAIN Dans son édito Lucie évoque la part de déraison nécessaire au maintien d’un journal papier dans…
LE BILLET DE VALÉRIE DIETRICH

En matière d’éducation, il est toujours dangereux d’écouter la parole d’un professeur, aussi Ouille fut-il. Car élever des enfants revient…
Tous ces « faut-il ? »

« Ce n’est que le début » Apparemment « ce n’est que le début » et pourtant je me sens déjà démunie. L’adolescence me dit-on,…
Le billet de Valérie Dietrich : « Ce n’est que le début »

Quand au moment de la préparation de ce numéro Lucie nous a invités à nous questionner sur l’hospitalité, j’ai immédiatement…
À MES TANTES,

Il y a des jours où je me sens démunie, perdue, abattue. Des jours où je me demande pourquoi cette…
ELLE ET MOI

Avant les attentats de Charlie Hebdo, il y a déjà sept ans, je n’avais jamais remis en question la liberté…
Le billet de Valérie Dietrich : AVANT….

Nous sommes fin décembre et à la différence des autres années je n’éprouve ni réelle excitation ni soulagement à…
Un trop plein de réalités ?

Depuis un petit moment, j’ai rejoint une association faite par des jeunes de mon âge, engagés en politique. On est…