Tant va la cruche à l’eau…
Publié le 11/01/2018 | Billet d'humeur

Je sais rarement à l’avance ce que je vais raconter. De quoi va parler mon prochain billet.
Ce n’est qu’au moment de l’écrire, de m’y plonger que me vient l’idée.
En réalité il s’agit souvent d’une envie plus que d’une idée. Une envie de témoigner, de me livrer, de partager. Et ce soir c’est de colère dont je suis animée.
En colère contre les cons. Contre ceux qui ne respectent rien ni personne. Les médiocres, les pathétiques, les sans scrupules. En colère contre les fourbes, les manipulateurs, les menteurs. En colère contre une personne pour laquelle j’ai récemment travaillé.
J’aurais dû m’écouter. J’aurais dû les écouter, mes collaborateurs qui se méfiaient d’elle. J’aurais dû l’écouter, elle, qui sans gêne aucune parlait si mal à ses employés. D’ailleurs, elle l’avait évoquée cette idée : peut-être qu’un jour c’est avec moi que vous ne voudrez plus travailler. Mais j’y suis tout de même allée.
Je ne me suis pas écoutée. Je n’ai écouté personne, et pour elle j’ai travaillé. Pas longtemps. Heureusement. Je me suis investie, j’avais envie que tout soit réussi. Et puis un jour il y a eu des tensions, une incompréhension. Mes collaborateurs m’ont dit : laisse tomber, c’est un vrai boulet. Mais moi je voulais parler, peut-être même me fâcher s’il le fallait, mais je tenais à ce que ce soit réglé.
Passé cet épisode, les rapports (de force) ce sont pacifiés et nous avons poursuivi notre collaboration sur des bases que je pensais plus saines. Mais les impayés ont commencé à s’accumuler. Un mois, deux mois… quand comptez-vous me régler ?
Finalement elle n’a toujours pas régularisé, et sans doute ne le fera t-elle jamais. En revanche elle s’est empressée de récupérer les boulots déjà faits… si des fois j’envisageais de lui saboter ce qu’elle n’a pas eu la décence de payer. Quel esprit tordu, quelle vision au rabais !
Alors ce soir j’ai envie de lui dire de se méfier. Qu’à force de prendre les gens pour des imbéciles, eux finiront par lui régler ses comptes, lui faire payer la note. Que la perfidie n’est pas un pilier du succès. Qu’il serait bon qu’en cette nouvelle année elle gagne un peu en humilité et en humanité.
J’en profite aussi pour remercier toutes ces personnes avec qui je collabore depuis de longues années. Non sans conflit (ponctuels) mais toujours dans le respect. Sans doute notre recette de longévité.
Et enfin, je vous souhaite à tous une très bonne année. Une excellente santé… et de belles relations riches et basées sur le respect.
Mais encore
Ma fille avait deux ans lorsqu’elle m’a dit qu’elle ne souhaitait plus porter de jupe, ni de robe. Aujourd’hui elle…
Le billet de Valérie Dietrich
En matière d’éducation, il est toujours dangereux d’écouter la parole d’un professeur, aussi Ouille fut-il. Car élever des enfants revient…
Tous ces « faut-il ? »
Nous sommes fin décembre et à la différence des autres années je n’éprouve ni réelle excitation ni soulagement à…
Un trop plein de réalités ?
Depuis un petit moment, j’ai rejoint une association faite par des jeunes de mon âge, engagés en politique. On est…
POURQUOI PAS ?
Des fois, c’est un dimanche gris et sans lumière et pourtant on se sent tellement bien chez soi, sur un…
DES FOIS
Avant les attentats de Charlie Hebdo, il y a déjà sept ans, je n’avais jamais remis en question la liberté…
Le billet de Valérie Dietrich : AVANT….
J’ai si mal. Un jour sombre tu m’as écrit : « aujourd’hui je me suis lavé avec mes larmes ». Depuis une…
Maxime
Aussi loin que je me souvienne, mes moments d’intenses ressentis de liberté sont souvent associés aux voyages. Et par voyage…
SUR LA ROUTE
Épilogue ?
Salut, Je suis la fille de Valérie qui écrit habituellement ce billet d’humeur. D’ailleurs quand ma mère me lit les…
Le billet de la fille de Valérie Dietrich
Le billet de la fille de Valérie Dietrich
LE MONDE DE DEMAIN Dans son édito Lucie évoque la part de déraison nécessaire au maintien d’un journal papier dans…
LE BILLET DE VALÉRIE DIETRICH
L’été pointe le bout de son nez et pour la première fois j’ai programmé à l’avance cinq jours pour changer…
Coquillages et crustacés
Depuis pas mal de temps, le Professeur Ouille se demande ce qui pousse notre société à survaloriser un passé abusivement…
La nostalgie tarifiée
Mon collège idéal
VOUS AVEZ DIT DÉSOBÉISSANCE ?
Dans son Grand Angle, Lucie, notre rédactrice en chef, nous parle des « mauvaises » herbes. De leur vivacité, leur…



