LA BOUCLE EST BOUCLÉE
Publié le 23/02/2023 | Billet d'humeur
Je me souviens avoir commencé à écrire ce billet quelques petits mois avant de tomber enceinte. J’ai évoqué la découverte de ma grossesse et n’ai jamais plus cessé d’écrire sur le sujet.
J’ai tout partagé ici. Les événements importants. Les peurs, les doutes, les joies. La naissance de ma fille. Ma mue. Rapidement, la séparation d’avec son père. Être maman solo. L’impact sur mon travail, mes relations sociales.
Ses difficultés rencontrées en collectivités. Ses maladies et ses bobos qui me laissaient parfois si démunies.
Une poignée de bonnes fées croisées en route pour accompagner mes questionnements. Une bonne tripotée de carabosses, culpabilisantes et moralisatrices. Et le résultat est là. Ma fille va sur ses quinze ans et je viens de passer le cap de la cinquantaine.
Mais ce qui m’a vraiment émue récemment c’est son souhait de réaliser un stage chez Candide, éditeur de Bibouille depuis déjà plus de vingt ans.
Je précise qu’il s’agit de son choix. Parce qu’elle avait envie de découvrir comment fonctionne un magazine. Parce qu’elle connaît Bibouille depuis toujours sans trop identifier l’équipe qui porte ce titre. Parce qu’elle a déjà écrit deux billets ici et qu’elle rêvait que ce soit directement à elle que l’on commande un papier.
Elle a donc pris cette affaire très au sérieux. En écrivant sa lettre de motivation. En choisissant chaque matin une tenue adaptée à son travail. En tachant de réaliser les missions qu’on lui confiait au mieux et dans les meilleurs délais.
Elle a partagé une semaine avec l’équipe. Une équipe jeune et sympa. Elle s’est sentie à l’aise. Grande. Presque adulte et elle adoré cela.
Alors merci.
Pour cet accueil. Pour le temps passé à répondre à ses nombreuses questions. Pour la bienveillance et la transmission. Pour l’étincelle qui a jailli en elle.
Et pour cette belle aventure que nous partageons depuis tant d’années.
Valérie Dietrich
Mais encore

Quand la folie du politiquement correct aura transformé notre monde en champ aseptisé et les enfants en produits pasteurisés, le…
Des comptines belles et rebelles

Dans son Grand Angle, Lucie, notre rédactrice en chef, nous parle des « mauvaises » herbes. De leur vivacité, leur…
Le billet de Valérie Dietrich : PARFOIS

Sites Internet, médecins, télévisions, affichages urbains, supérieurs hiérarchiques… Ce coup-ci, le Professeur avoue qu’il n’en peut plus de voir et…
Infantilités croisées

Nous sommes fin décembre et à la différence des autres années je n’éprouve ni réelle excitation ni soulagement à…
Un trop plein de réalités ?

Pour moi, Noël ça représente plein de choses… C’est là que vous allez me dire : les cadeaux, le sapin…
Le billet de de le fifille de Valérie Dietrich : NOËL À MA FAÇON

Salut, Je suis la fille de Valérie qui écrit habituellement ce billet d’humeur. D’ailleurs quand ma mère me lit les…
Le billet de la fille de Valérie Dietrich
Mon collège idéal

LE MONDE DE DEMAIN Dans son édito Lucie évoque la part de déraison nécessaire au maintien d’un journal papier dans…
LE BILLET DE VALÉRIE DIETRICH

L’été pointe le bout de son nez et pour la première fois j’ai programmé à l’avance cinq jours pour changer…
Coquillages et crustacés

Depuis un petit moment, j’ai rejoint une association faite par des jeunes de mon âge, engagés en politique. On est…
POURQUOI PAS ?

Quand au moment de la préparation de ce numéro Lucie nous a invités à nous questionner sur l’hospitalité, j’ai immédiatement…
À MES TANTES,

Aussi loin que je me souvienne, mes moments d’intenses ressentis de liberté sont souvent associés aux voyages. Et par voyage…
SUR LA ROUTE

J’ai si mal. Un jour sombre tu m’as écrit : « aujourd’hui je me suis lavé avec mes larmes ». Depuis une…
Maxime

Avant les attentats de Charlie Hebdo, il y a déjà sept ans, je n’avais jamais remis en question la liberté…
Le billet de Valérie Dietrich : AVANT….

Il y a des jours où je me sens démunie, perdue, abattue. Des jours où je me demande pourquoi cette…
ELLE ET MOI
Le billet de la fille de Valérie Dietrich

Des fois, c’est un dimanche gris et sans lumière et pourtant on se sent tellement bien chez soi, sur un…