VITAMINE D, VITE !
Publié le 07/01/2025 | À table

Avec l’hiver, le ciel se voile, on se terre chez soi. Le soleil se fait rare. On sort quand il fait beau, emmitouflé de la tête aux pieds. La surface notre peau exposée aux UVB se réduit à notre visage. Avec un tonus en berne, la carence guette.
Au soleil
En Europe, en été, il faudrait pouvoir exposer intégralement notre corps entre 11h et 15h, pendant 10 à 20 minutes maximum et sans crème solaire (à partir de 8 les indices repoussent les rayons UVB), pour synthétiser la vitamine D en profitant du pic d’UVB. Mais cette pratique est déconseillée car elle augmente considérablement le risque de cancer. Par ailleurs, la production de la vitamine D est également conditionnée par la pigmentation de la peau, l’âge, les maladies ou nos activités en intérieur.
Dans l’assiette
De nombreux aliments contiennent eux-mêmes de la vitamine D dont la quantité dépend aussi de l’ensoleillement et de leur environnement. À noter : l’huile foie de morue reste, malgré son goût rebutant, l’aliment le plus concentré en vitamine D, loin devant les autres poissons (saumon, sardine, morue, hareng, espadon, anguille, maquereau, truite arc-en-ciel, anchois ou tilapia). Attention, les poissons gras stockent les métaux lourds dans leur graisse. On peut toutefois en manger, sans risque, une fois par semaine. Loin derrière arrivent, par exemple, le jaune d’oeuf, les viandes (porc, veau, confit de canard…), les champignons (chanterelle, morille, shiitaké, pleurote crus), la margarine, le beurre, les fromages à pâte molle, l’avocat ou le chocolat noir.
Avec modération
La dose maximale de vitamine D estimée pour un adulte par jour est de 2000 Ul. Cependant, gare au surdosage ! Si la supplémentation s’avère souvent nécessaire, les besoins variant considérablement d’un individu à un autre (particulièrement en cas de maladie), il faut absolument tenir compte de l’avis de votre médecin qui fondera son diagnostic selon les résultats de votre prise de sang. Avec l’aide quotidienne d’une alimentation variée, équilibrée, la moins transformée possible, vous passerez un hiver plus serein.
La recette
Omelette de pleurotes grillées au four
Ingrédients
100g de pleurotes par personne
2 à 3 oeufs par personne
À vos tabliers !
Laver, sécher et couper les pleurotes en gros morceaux
Étaler sur du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson
Enduire d’huile, saler, poivre
Enfourner ; cuire 25 minutes à 180°C puis à 220°C, jusqu’à ce que les pleurotes soient grillés
Sortir du four.
Battre les œufs en omelette à la fourchette et mélanger avec les pleurotes
Saisir à feu vif puis baisser le feu pour garder l’omelette bien baveuse.
C’est prêt !
Mais encore
Le nom « potimarron » est en réalité une contraction des mots potiron et marron, dont son goût se rapproche….
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