GLANAGE ET FEUILLETAGE
Publié le 26/07/2024 | À table
Alliant solidarité et écologie, le glanage, pratique ancestrale consistant à récupérer les produits de la terre laissés par les agriculteurs après leur récolte permet à la fois de faire des économies, de lutter contre le gaspillage alimentaire et de se régaler…
En haut, en bas
Hérité du Moyen-Âge, le glanage consiste à récupérer dans les champs, suite aux récoltes, les céréales, fruits et légumes laissés par les agriculteurs, et qui seraient voués à la perte. Si les règles sont sensiblement les mêmes pour les deux, on distingue le glanage, qui concerne ce qui reste à même le sol, du grappillage, qui concerne ce qui demeure sur les branches des arbres après la cueillette.
Que fait la loi
C’est en 1554 que la pratique se voit encadrée par un édit royal d’Henri II toujours en vigueur. Si Henri II est le premier à la réglementer, elle est déjà encadrée moralement au sein du Lévitique (3e des cinq livres de la Torah), où l’on peut lire : « Tu ne glaneras pas ta moisson, tu ne grappilleras pas ta vigne et tu ne ramasseras pas les fruits tombés dans ton verger. Tu les abandonneras au pauvre et à l’étranger. »
Le Code civil précise que le glanage solidaire se différencie du maraudage, du grappillage et du râtelage, considérés comme des pratiques illicites et le Code pénal mentionne une sanction encourue pour « ceux qui auront glané, râtelé ou grappillé dans les champs non encore entièrement dépouillés et vidés de leurs récoltes, ou avant le moment du lever ou après celui du coucher du soleil ».
Glanage urbain
Rurale par essence, cette activité est possible en ville à l’issue des marchés en récupérant les invendus laissés par les maraîchers. Il est par ailleurs possible de pratiquer le glanage en famille, et de rappeler ainsi aux plus jeunes que ce qui se trouve dans nos assiettes n’y apparaît pas par magie…
Aussi dans notre panier, allons glaner des pommes de terre, dont nous allons nous régaler en alliant glanage et feuilletage.
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