MORTELLEMENT BEAUX, MAGNIFIQUEMENT BONS
Comme dans la vraie vie, ils sont tour à tour signes de richesse, pauvreté, pouvoir ou tentation. Les aliments tiennent plusieurs rôles dans le monde imaginaire des histoires pour petits et grands.
Soupe de cailloux
Dans les contes, les petits enfants pauvres rencontrent souvent la Fortune. Accomplissant leur destin, ils deviennent riches après avoir souffert de la faim. Cette carence les rend astucieux et rusés, quand poussés à bout, ils déjouent les pires dangers. Comme Le Petit Poucet qui, déjà affamé, perd jusqu’aux dernières miettes de son pain mais trouve encore la ressource de sauver frères et soeurs. Il finit par chausser les bottes de 7 lieues de l’ogre et voler toute sa fortune.
Ripaille ou bombance
Au Moyen-Âge, les festins accompagnent les héros de retour de leurs épopées. Siégeant aux côtés des rois dont ils épousent les filles, les héros gagnent leurs places grâce à leurs mérites. Mais les rassemblements comme le célèbre banquet final d’Astérix et Obélix, grandes tablées plus simples mais joyeuses et couvertes de mets délicieux semblent tout aussi riches.
Un enchantement !
Est-ce que certains contes provoquent la méfiance envers les aliments ? Si les enfants connaissent Alice au Pays des merveilles ou Hansel et Gretel,on peut les comprendre… Qui a envie de se transformer dans tous les sens ? Est-ce que ça fait mal ? Peur, c’est certain. Quant à la duperie, magiciens et sorcières sont experts en séduction pour mieux tromper leurs petites victimes. Gare ! La beauté peut être empoisonnée ! Heureusement, il y a les potions magiques… Mais est-ce qu’elles ont bon goût ?
La leçon
Combien d’enfants, oublieux des avertissements de leurs mères, se perdent dans une captivante cueillette de petites baies et de feuilles, parce que myrtilles, fraises des bois et mûres sont délicieuses. Mais comme la gourmandise est, selon certaines croyances, un péché, les enfants sont punis par une mésaventure. Une peine bien sévère.
Cependant, Est-ce bien raisonnable de se promener seul, quand on est petit enfant ? Les histoires nous montrent que non. Heureusement, dans la tradition populaire, on aime les fins heureuses et les enfants sont souvent sauvés.
LA RECETTE !
Les darioles
Plongez dans le Moyen-âge pour ce dessert savoureux. On en trouve une première trace en anglais au XIIIe siècle : « daryols », puis en Italie, les « diriola » du Libro de Arte Coquinaria de Maestro Martino au XVe siècle.
Originellement, on les cuisait dans des moules semblables à des godets à fond plat et aux parois évasées. Ici on prend un moule à tarte.
*Les proportions sont celles indiquées par Julie Andrieu
Pour 6 à 8 personnes
Ingrédients
Pour la pâte brisée :
200g de farine de petit
épeautre
100g de beurre
8 cl d’eau
Pour la garniture :
500 g de crème fraîche épaisse
4 oeufs entiers
120 g de sucre en poudre
200 g de poudre d’amandes
1 c. à s. de gingembre en poudre
1 c. à c. de cannelle en poudre
1 pincée de safran
À vos tabliers !
Préchauffer le four à 200°C
Fouetter ensemble crème, oeufs, sucre, épices et poudre d’amande, réserver au frais.
Abaisser la pâte finement 2-3 mm et la piquer avec une fourchette.
Poser la pâte dans le moule, la couvrir d’une feuille d’aluminium. Poser dessus haricots secs, grains de riz ou billes d’argile.
Enfourner et cuire environ 10 minutes puis laisser refroidir.
Battre là nouveau le mélange de l’appareil et filtrer à travers un chinois.
Verser sur le fond et cuire environ 30 minutes (jusqu’à ce que la tarte soit dorée)
Servir tiède, saupoudrée de sucre en poudre.
C’est prêt !
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